C’était un jour comme un autre au pensionnat, il faisait beau, les oiseaux chantaient et les élèves étaient en cours. Sauf Satoru, qui comme à son habitude, préférait sortir prend l’air que de rester enfermé dans une salle. Il savait bien que les études étaient importantes mais pour lui, sécher 1 heure ou 2 de cours, ce n’était pas bien grave.

Pour ne pas se faire coller, il prenait soin d’éviter les surveillants qui rodaient dans les couloirs. Pour ce qui était du motif d’absence, il avait l’intention de dire qu’il était tout simplement malade. Pas sûr que ça passe à tous les coups mais pour le moment, c’est comme ça que Satoru fonctionnait.

Il souhaitait rejoindre l’extérieur et profiter du soleil mais les portes du pensionnat étaient fermées. Le jeune homme eut alors la bonne idée de vouloir passer par la fenêtre. C’était faisable étant donné qu’il était au rez-de-chaussée, alors il ne risquait rien. De plus, la fenêtre était assez grande pour laisser passer quelqu’un.

Cependant, Satoru n’arrivait pas l’ouvrir, elle avait l’air d’être coincée. A ce moment-là, une jeune fille passait par là, elle était sûrement en retard en cours pensa Satoru. Quand il entendit des pas au loin, il crut que c’était un surveillant, il laissa la fenêtre et se cacha dans un coin. Mais quand il remarqua que c’était une élève, il soupira et revint près de la fenêtre afin de tenter de l’ouvrir une nouvelle fois. Il réussit avec un peu de force mais il n’arrivait pas à passer, il fallait que quelqu’un lui tienne le battant de la fenêtre.

Pourquoi ne pas demander à la personne qui passait ? N’étant pas timide, Satoru interpella la jeune fille qui se rapprochait, en gardant la fenêtre ouverte.

« Hé excuse-moi, tu peux me tenir la fenêtre pour que je puisse passer ? Me demande pas pourquoi… »

Sa demande était assez étrange et pourtant il posa la question naturellement. Il se mit à penser qu’elle n’allait peut-être pas l’écouter et s’en aller vu que Satoru avait l’air bizarre comme ça. Il y avait une chose qu’il ne savait pas aussi c’est qu’ils étaient près de la salle d’étude et qu’un professeur pouvait passer à tout moment…

Kyo est en cours, accoudée à sa table et écoute en silence. Le cours porte sur les figures de style et cela l’intéresse assez. C’est plutôt drôle de chercher à reconnaître une figure de style dans une phrase, c’est presque comme un jeu. Bon, un jeu où il faut certes apprendre ses leçons, mais un jeu tout de même.

Soudain, elle est tirée de ses pensées lorsqu’une atroce douleur au bas du ventre la submerge. Elle sert les dents et tente de ne pas se plier de douleurs. La brune tente de concentrer sur sa fiche d’exercice, cependant, elle n’y arrive plus, elle a trop mal. Les minutes passent et elle commence à avoir des nausées. Elle n’en a pas besoin de plus pour comprendre qu’elle a… ses menstruations.

L’adolescente murmure pour elle-même

« Merde ! »

La personne à côté d’elle se retourne légèrement avant de reporter son attention sur sa feuille.

Elle lève une main hésitante et quand enfin le professeur daigne lui donner la parole elle demande :

« Pourrais-je sortir j’ai… Je ne me sens pas très bien »

Après une hésitation et un agacement bien marqué, le professeur lui autorise le fait de quitter un instant son cours. Elle le remercie et prend discrètement une serviette dans son sac de cours et la met dans sa sacoche. Sans un bruit elle se lève et se dirige vers la porte.

A ce moment-là elle espère plus que tout qu’elle n’a pas encore de tâche, sinon, c’est mauvais pour elle. Cela la force à quitter la salle d’un pas rapide et de refermer la porte de manière plutôt précipitée.

Une fois qu’elle est sûre de ne pas être vue, elle se permet de se plier sous la nouvelle vague de douleur

« Putain de règles… »

Elle se redresse pour se diriger vers les toilettes, sa démarche est vive malgré le fait qu’elle ait mal.

Un moment, elle remarque un jeune homme qui essaye de… sortir par la fenêtre ?

*Mais il est con ou quoi ?*

Elle rit intérieurement lorsqu’elle le voit galérer, mais réussir tout de même à ouvrir. Elle passe devant lui en l’ignorant. Après tout, elle a mieux à faire que de parler à un taré qui cherche certainement à sortir par la fenêtre.

Cependant, elle sursaute lorsque ce dernier l’interpelle :

« Hé excuse-moi, tu peux me tenir la fenêtre pour que je puisse passer ? Me demande pas pourquoi… »

La troisième année se retourne et le toise un instant du regard. Ouais, un jeune adulte en pleine crise quoi.

« J’veux bien t’aider mais seulement si tu m’expliques pourquoi. Auquel cas, je ne le ferais pas car je ne vois pas l’intérêt d’aider si je n’ai pas les raisons »

Après sa phrase, sa fichu timidité reprend elle a les mains qui tremblent légèrement, si l’autre imbécile qui dit quelque chose qui pourrait la mettre mal à l’aise, il y a de fortes chances qu’elle se mette à bafouiller. D’autant plus qu’elle est pressée, alors il vaut mieux pour lui comme pour elle qu’il réponde vite. Une fille qui a ses règles, ce n’est jamais bon de l’énerver.

Satoru était ravi que la jeune fille daigne lui répondre mais il ne le montrait pas. Cependant, elle n’avait pas l’air très commande vu sa façon de s’exprimer. Il lui avait dit de ne pas lui demander pourquoi il voulait ouvrir la fenêtre mais ça ne lui suffisait pas comme réponse. Le jeune homme se sentit alors un peu bête de dire la vérité. Eh oui, déjà que son interlocutrice devait penser qu’il était idiot de s’amuser avec la fenêtre alors lui dire que c’était pour sortir…Elle lui rirait au nez.

Cependant, Satoru n’allait pas abandonner son idée pour autant, il était persévérant ce garçon. Si elle voulait savoir pourquoi elle devait l’aider, alors il allait lui dire. Il croisa alors les bras et se mit à regarder ailleurs en ne croyant pas lui-même en sa réponse :

« Ok ok…Je…J’essaie de sortir, voilà ! Les portes d’entrée sont fermées donc je passe au plan B…J’ai besoin de prendre l’air, contente ? Tu m’aides maintenant ? »

Il faut savoir que Satoru n’était pas fort sympathique non plus parfois. Surtout quand il ne connaissait pas la personne à qui il parlait. La pauvre n’avait rien demandé et ça n’allait sûrement pas lui plaire mais ça, il s’en fichait. Néanmoins, il essaya de faire preuve de politesse en lui demandant si ça ne la dérangeait pas, tant qu’à faire…De plus, elle n'était pas trop mal comme fille n'empêche.

« Au fait, tu fais quoi dans le coin ? T’es pas en cours ? J’espère que…ça te gêne pas de m’aider… »

Satoru se mit à tousser en finissant sa phrase, c’était si dur pour lui de parler gentiment. Il savait qu’il fallait faire un effort car n’ayant pas vraiment d’amis, il commençait à moins supporter la solitude. Alors s'il se mettait à agresser tout le monde ça n'allait pas le faire ! En revanche, si la jeune fille se montrait dure envers lui, il ne garderait pas sa bonne conduite.

La jeune fille fait un petit sourire fier lorsqu’elle voit qu’il lui répond :

« Ok ok…Je…J’essaie de sortir, voilà ! Les portes d’entrée sont fermées donc je passe au plan B…J’ai besoin de prendre l’air, contente ? Tu m’aides maintenant ? »

Elle lève les yeux au ciel face à sa réponse. Il n’est pas fort sympathique… Même si il faut dire qu’elle ne lui avait pas parlé trop gentiment non plus… Elle pousse un soupir exaspéré puis le regarde de manière blasé

« Bon okay, mais bouges-toi, je n’ai pas que ça à faire »

Elle s’approche et lui tient la fenêtre pour qu’il puisse passer. La manche de sa fine veste remonte lorsqu’elle pose sa main pour tenir la fenêtre, laissant ainsi voir sa cicatrice entre son pouce et son poignet. Elle se l’est faite suite à une mutilation… Elle n’en est pas fière et cherche à tout prix à la cacher avec des manches longues ou un bracelet, mais là, elle ne s’est pas encore rendue compte qu’elle est à découvert.

« Au fait, tu fais quoi dans le coin ? T’es pas en cours ? J’espère que…ça te gêne pas de m’aider… »

« Tu sèches en fait, non ? »

Puis elle répond à sa question en étant un peu prise au dépourvue.

« J’allais simplement à l’infirmerie, je… je ne me suis pas sentie très bien en cours »

Bon, certes elle n’a pas sue mentir DU TOUT pour cette fois-là, mais elle espère qu’il ne se rendra compte de rien. Elle a nouveau mal au ventre et serre les dents en réprimant une moue de douleur.

« Bouges toi par contre, je n’ai pas que ça à faire »

Elle attend qu’il parte lorsque, soudainement, des bruits pas s’approchent d’eux.

*Oh non… tout mais pas ça… pas des pions… *

HRP:

La jeune fille était farouche mais ça lui donnait un certain charme. Satoru comprenait qu’elle pouvait être énervée vu qu’il la dérangeait mais il était quand même un peu agacé qu’on lui dise quoi faire. Il se dit que ce n’était finalement pas la peine de s’énerver contre elle puisqu’il ne la reverrait plus de toute façon. Du moins c’est ce qu’il pensait…

Le jeune homme se mit en position pour passer à travers la fenêtre à l’aide de sa camarade. Il ne traversa pas tout de suite pour pouvoir répondre à sa question. Il allait lui répondre franchement sans avoir honte de ce qu’il faisait.

« Oui tu m’as grillé…J’ai une prof que je peux pas blairer ! Alors j’essaye de fuir son cours le plus possible. »

Satoru remarqua qu’elle n’allait pas très bien et la cru losqu’elle lui dit qu’elle allait à l’infirmerie. Il ne voulait pas l’embêter plus que ça et se dépêcha d’essayer de passer par la fenêtre.

« Ok ok te fâche pas, j’y vais…Et merci ! »

Malheureusement il avait mal calculé son coup…En effet, il resta coincé, son corps ne voulait pas passer. Le pensionnaire se dit que ce n’était pas bien grave, qu’il avait qu’à forcer. Cependant, un surveillant arriva et les prit sur le fait. C’est alors qu’il se mit à paniquer et à se dire qu’il était fichu s’il restait là. Mais rien à faire, il pouvait revenir en arrière mais pas sortir. Il n’avait alors pas d’autre choix que de rentrer et c’est ce qu’il fit. Il regarda le surveillant en se grattant la tête comme si de rien n’était, ne voulait pas montrer qu’il était gêné.

« Euh salut Koji, comment tu vas ? Ça se passe bien tes rondes ? »

« Satoru, Satoru…Quand est-ce que tu comprendras qu’il faut que t’arrête tes bêtises ? En plus tu n’es pas seul cette fois, désolé mademoiselle mais vous allez me suivre, toi aussi Satoru…Allez en retenue ! »

« Mais j’ai rien fais ! Je voulais ramasser un truc que j’ai fait tomber dehors et… »

« C’est ça, je connais la chanson, si tu ne viens pas j’appelle le proviseur. »

« Bon d’accord…Mais cette fille m’a aidé parc’que j’lui ai demandé, autrement elle a rien à voir dans l’histoire, elle allait à l’infirmerie. »

« Si elle t’a aidé à t’enfuir elle ne va pas si mal que ça…Elle est complice alors elle te suit. »

Satoru avait essayé tant bien que mal d’écarter la jeune fille de l’heure de colle mais le surveillant ne voulait rien savoir. Il avait l’habitude des mensonges des élèves et ne croyait pas qu’elle n’était pas bien. Les deux jeunes élèves n’avaient plus qu’à suivre le surveillant jusqu’à la salle d’étude qui était juste à côté.

Satoru entra et s’installa au fond de la salle en grognant, il n’était pas du tout content de s’être fait chopé. De plus, ça l’embêtait que la fille soit punie avec lui, elle n’allait pas apprécier non plus et il risquait de se faire une ennemie.

Il n'y avait personne d'autre à par eux.

« Tu as cours de quoi Satoru ? Je vais prévenir ton professeur que tu es ici »

« J’étais sensé être en cours de SVT avec Madame Tanaka, en salle 100B »

« D’accord, et toi ? Quel est ton nom au fait ? »

Il se retourna vers la jeune délinquante et attendit qu’elle lui réponde, en restant près de la porte. Satoru allait pouvoir connaître son prénom.

Le jeune homme commença à passer par la fenêtre et elle pria intérieurement pour qu’il se dépêche car en effet les pas approchaient. Et…et… oh non. Pourquoi cet idiot restait coincé !
Et puis voilà qu’un surveillant se pointait…

« Euh salut Koji, comment tu vas ? Ça se passe bien tes rondes ? »

*Mais qu’il est con !*

Apparemment ce n’était pas la première fois qu’il se faisait chopper vu comme il essayait de faire en sorte de passer pour celui qui n’a rien fait.

« Satoru, Satoru…Quand est-ce que tu comprendras qu’il faut que t’arrête tes bêtises ? En plus tu n’es pas seul cette fois, désolé mademoiselle mais vous allez me suivre, toi aussi Satoru…Allez en retenue ! »

Hein… quoi ? AH NON MAIS NON ! Elle n’avait rien fait ! Pourquoi la troisième devait elle le suivre alors qu’elle n’avait rien fait ! ou du moins… pas grand-chose quoi.

« Mais j’ai rien fais ! Je voulais ramasser un truc que j’ai fait tomber dehors et… »

Et bah excuse pourrie.

« C’est ça, je connais la chanson, si tu ne viens pas j’appelle le proviseur. »

Ah non non non mais surtout pas ! La brune est déjà assez dans la merde comme ça !

« Bon d’accord…Mais cette fille m’a aidé parc’que j’lui ai demandé, autrement elle a rien à voir dans l’histoire, elle allait à l’infirmerie. »

Oh génial ! Il la défendait ! Avec un peu de chance elle allait réussir à bien s’en sortir après tout…

« Si elle t’a aidé à t’enfuir elle ne va pas si mal que ça…Elle est complice alors elle te suit. »

…et bah en fait non.  

Super ! Elle allait se taper des heures de colles pour rien ! La brune lui lança un regard noir exprimant bien son mécontentement avant de se mettre à marcher vers la salle d’étude.

Arrivés là-bas elle le vit s’assoir au fond de la salle et elle avait déjà prévu du coup de se mettre complètement à l’opposée afin de ne pas avoir à le supporter.

Heureusement qu’il n’y avait personne car au moins elle n’aurait pas à supporter le regard d’élèves. Même si… cela voulait aussi dire qu’elle n’allait être qu’avec ce mec qui apparemment se prénommait Satoru. La merde quoi.

« Tu as cours de quoi Satoru ? Je vais prévenir ton professeur que tu es ici »

« J’étais sensé être en cours de SVT avec Madame Tanaka, en salle 100B »

« D’accord, et toi ? Quel est ton nom au fait ? »

L’adolescente se tourna donc vers le surveillant avant de répondre simplement avec une pointe d’agacement
« Kyo Namida. J’étais avec Monsieur Mikawa en salle trente »

Elle alla ensuite pour s’installer vers une table à l’opposé de Satoru mais bifurqua au dernier moment pour finalement se mettre à côté de lui. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que ainsi elle pouvait très bien tout faire pour le faire chier. Bon, certes elle n’y arrivera certainement pas mais, pourquoi ne pas essayer après tout ?

La jeune fille posa son coude sur la table avant d’appuyer son menton sur la paume de sa main. Elle avait un regard bien embarrassé à cause de la situation. En même temps, qui ne le serait pas ? Elle laissa s’échapper un long soupire puis se mit en arrière sur sa chaise en regardant les lumières d’une lampe qui s’allumaient et s’éteignaient à un rythme irrégulier, signe qu’elle allait bientôt lâcher. Heureusement qu’il y en avait d’autres dans la salle.

Tout en ayant les yeux levés au ciel, Kyo demanda au garçon qu’elle considérait maintenant comme un débile.

« T’es pas un peu maso pour te retrouver tout le temps là ? Parce que à ce que je vois t’as l’air d’un habitué »

Le pire dans tout ça c’est qu’elle l’avait dit du tac au tac, sans aucune gêne et de manière naturelle.
C’était à cause de lui qu’elle était là, ça ne l’arrangeait pas du tout et elle comptait bien lui faire savoir en le faisant chier.

Satoru pouvait lire sur le visage de la jeune fille qu’elle était furax d’être punie, ce qui était normal. D’habitude il se fichait qu’on ne l’apprécie pas mais là c’était différent, il ne voulait pas causer de problèmes à qui que ce soit en sortant du pensionnat et pourtant c’était arrivé. Finalement, il se dit que quand l’heure de colle allait se terminer, il retournerait vaquer à ses occupations et ne reverrait plus jamais cette fille et tant pis si elle ne l’aimait pas.

Le jeune homme connaissait maintenant le nom de sa complice, Kyo Namida, bien que cela n’allait pas lui servir à grand-chose étant donné qu’il n’avait pas l’intention de l’interpeller pour ne pas envenimer les choses…Pourtant, c’est elle qui s’essaya près de lui, sans que Satoru ne sache pourquoi. Elle le trouvait craquant peut-être ? C’est sûr qu’il avait un charme fou…(8D). Il ne comprenait pas grand-chose aux filles alors il ne pouvait pas deviner ses pensées. Quant au surveillant, il repartit avec les informations dont il avait besoin en sommant Satoru de rester tranquille.

Finalement Kyo daigna de lui parler, avec un peu d’amertume dans la voix. Une fille exemplaire comme elle ne pouvait pas comprendre les agissements d’un sale gosse comme Satoru. Pourtant, sa question le fit sourire, comme s'il se fichait de ce qu’elle pouvait penser. Il ramena ses deux bras derrière son épaule et lui répondit naturellement :

« Ouais j’suis plus dans cette salle qu’en cours ! Mais on me chope toujours qu’est-ce que j’y peux…Si encore on me laissait faire ma vie, ça irait ».

Satoru avait du mal à assimiler qu’il fallait qu’il soit sage et qu’il y avait un temps pour travailler et un temps pour s’amuser. Même les punitions du pensionnat ou de ses parents ne l’arrêtaient pas puisque pour lui ce n’était pas si grave, il n’avait tué personne. Le jeune homme continua de regarder Kyo avec un petit sourire narquois et décida de l’embêter pour passer le temps.

« En tout cas, c’est ta première fois, nan ? Désolé de t’avoir embarqué, j’pensais que t’étais plus douée que ça ».

Il savait qu’il la cherchait, qu’elle allait être en colère mais il ne pouvait pas s’empêcher de repousser les limites et d’être insupportable. Il avait déjà oublié qu’à la base il ne voulait contrarier personne, là c’était raté. Ou c’était peut-être une façon de la tester, de voir ce dont elle était capable. Pour le moment, peu de personne lui avait tenu tête au point de le déstabiliser.